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A la recherche des femmes chefs, le documentaire qui donne la patate.

3 supers conseils Ă  retenir

Sorti en salles le 5 juillet 2017

G râce à OptiMiam, j’ai eu la chance de rencontrer en guest star Vérane Frediani, la réalisatrice engagée et optimiste à l’origine du documentaire À la recherche des femmes chefs. À travers le parcours de femmes gastronomes, on découvre une nouvelle vision de la femme chef, entrepreneuse, aventurière, et ça fait du bien. Surtout, en sortant de la projection j’étais en pleine émulation, j’avais la sensation que tout était réalisable et que la vie était belle.

La femme en cuisine je la connais par cœur. moi-même je l’ai été. Aujourd’hui encore, je regrette d’avoir accepté le statut qui m’était injustement attribué et de m’être comportée comme socialement inférieure, sous prétexte « qu’en cuisine c’est comme ça que ça se passe ».

À la recherche des femmes chefs a été un vrai électrochoc pour moi, merci Vérane d’avoir éveillé mon esprit !

Voici en exclu les tops conseils distillés dans le documentaire que j’ai voulu partager.

1. Faites-vous confiance

En France, près d’une femme sur deux voit sa carrière stagner ou freiner à cause du manque de confiance en elle [1] .

“Au début, quand on a commencé à travailler ensemble avec mon mari, j’avais plus confiance en lui qu’en moi-même, ce n’est pas normal comme état d’esprit !” nous raconte Vérane.

Elle laisse donc la main à son conjoint pour leur premier documentaire Steak Révolution avant de se lancer seule en 2015 dans la réalisation de À la recherche des femmes chefs. Et là, surprise. Il existe en France et à l’étranger des femmes qui se font confiance et qui testent, à l’image de la chef triplement étoilées, Anne-Sophie Pic.

« Si je l’ai choisi [Anne-Sophie Pic], c’est parce que, d’une part, j’ai trouvé qu’on communiquait peu sur elle. D’autre part, quand elle a commencé la cuisine, qu’elle a repris le restaurant familiale on lui a mis beaucoup de bâtons dans les roues et pourtant elle a continué. Elle a vraiment le parcours d’une combattante. C’est très inspirant. ».

Moralité, si selon vous ça en vaut la peine, alors ça en vaut vraiment la peine.

2. Pas la peine de se masculiniser

Le phénomène est poussé à l’extrême dans les cuisines où beaucoup de femmes finissent par adopter un comportement très masculin pour se faire respecter.

« Les hommes ont un comportement différents lorsqu’ils comprennent qu’en face sexuellement ce ne sera pas possible. C’est un mécanisme de défense pour beaucoup d’entre nous, surtout en cuisine où le harcèlement sexuel est encore très présent. »

Néanmoins, ce dédoublement de personnalité ne résout pas le problème et peut même aller jusqu’à laisser entendre qu’une femme respectable est forcément … masculine.

« J’ai fait le choix de ne pas mettre ces femmes-là dans mon film parce que je voulais montrer qu’en étant bienveillante, à l’écoute de soi et des autres, une femme en cuisine était respectée de ses collaborateurs. »

Et si ça fonctionne en cuisine, pourquoi pas dans tous les milieux professionnels. Eh bien oui. Selon une étude commandée par CadreEmploi. les femmes auraient un vrai sens du travail collaboratif ainsi qu’un penchant naturel pour le management de proximité [2]. Il suffit d’observer Anne-Sophie Pic ou Kamilla Seidler avec leurs équipes pour le comprendre. En somme, on sait communiquer, et on communique bien. Alors qu’est-ce qu’on attend.

Globalement, la parité en termes d’investisseurs privés s’améliore d’années en années. Néanmoins, les femmes dans ce milieu continuent, tout comme leurs homologues masculins, à investir majoritairement dans des business montés par des hommes. De fait, les investisseurs considèrent toujours prendre plus de risques en misant sur un projet monté et dirigé par une femme car celle-ci n’aurait pas les épaules et la force mentale d’un homme. Un double cliché :

  1. La réussite d’un projet ne dépend absolument pas de ces deux valeurs.
  2. La force mentale d’une personne n’est pas conditionnée par son sexe.

Certaines l’ont très bien compris et ont créé des réseaux parallèles d’entrepreneuses et business angels afin d’encourager les unes à entreprendre puis à se lancer et les autres à investir sur les projets au féminin autant que sur les projets au masculin, à l’instar de l’initiative Femmes Business Angels .

Le réseau reste le nerf de la guerre dans le milieu professionnel, et il me semble important de pouvoir aussi compter les unes sur les autres (sans pour autant se marginaliser) en créant des collectifs, des associations, des réseaux parallèles de femmes qui disent « Nous ne sommes pas contre les hommes, nous nous retrouvons pour nous, parce que ça nous fait du bien. », un peu comme l’explique très justement Maria Canabal, que l’on voit dans le film, lorsqu’elle présente sa fondation Parabere qui connecte entre elles les femmes du monde entier en mettant en lumière des personnalités féminines inspirantes.

La magie avec À la recherche des femmes chefs. c’est qu’on découvre des chefs, des sommelières, des apprentis pleines d’énergie, positives, battantes et bienveillantes. Ce sont ces femmes qui doivent agir et transmettre aux plus jeunes générations une valeur essentielle. une femme vaut autant qu’un homme, alors foncez les filles !